mardi 29 octobre 2013

Révolutions arabes : L'addition

Selon une étude de la banque HSBC, le Printemps arabe aura induit pour les économies des pays du Maghreb et du Moyen-Orient une perte de 800 milliards de dollars (580,7 milliards d'euros) à l'horizon 2014. A la fin de l'année prochaine, la progression du PIB des sept pays les plus touchés - Egypte, Tunisie, Libye, Syrie, Jordanie, Liban et Bahreïn - sera inférieure de 35% à ce qu'elle aurait été sans les soulèvements de 2011. En cause, l'insécurité, le recul de l'Etat de droit et la baisse des recettes fiscales liée à la déliquescence de l'Etat. Selon les projections de HSBC, le taux de croissance moyen pour 2013 ne sera que de 4% contre 4,9% en 2011. Si les pays du Golfe s'en sortent nettement mieux grâce à la flambée du baril, leur dépendance à l'or noir s'en est trouvée aggravée, d'autant qu'ils ont largement puisé dans cette manne pour acheter la paix sociale et prévenir tout mouvement de contestation.
Jeune Afrique
N° 2755-2756
Du 27 Octobre au 9 novembre 2013

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